Mo�se (PBSL) ne trouvait pas de solution face � l�obstination dans laquelle se complaisait Pharaon � lui refuser de laisser partir avec lui le peuple d�Isra�l. Dieu lui envoya alors une aide providentielle, par l�entremise de ch�timents d�intensit�s gradu�s � destination du Pharaon et de son peuple. Ces ch�timents, plus connus sous le nom des � dix plaies d'Egypte � � travers le texte biblique, ne sont pas d�crits en totalit� dans le Coran (seuls cinq sont mentionn�s).
Le peuple du Pharaon, � chaque fois qu�il subissait un ch�timent, demandait � Mo�se (PBSL) d�implorer son Seigneur de le supprimer, moyennant quoi il lui rendrait libres les fils d�Isra�l.
Mais le pharaon ne tenait pas ses engagements, et les ch�timents augment�rent d�intensit� :
La pression populaire et l�entourage du pharaon exhort�rent ce dernier de laisser partir Moise (PBSL) avec son peuple loin d�Egypte. R�sign�, le pharaon acquies�a enfin � la requ�te de Moise et laissa partir ce dernier, qui avec les siens se pr�para aussit�t pour quitter le pays.
Mais l�orgueil et la d�n�gation rattrap�rent le despote, qui apr�s avoir l�ch� du lest, va s�en prendre � nouveau au peuple d�Isra�l.
L'�pisode de la fuite du peuple d'Isra�l hors d�Egypte, est connu dans la tradition Biblique sous le nom de � Exode �, le Coran quant � lui, rapporte :
Les fils d�Isra�l profit�rent donc de la nuit pour quitter l�Egypte en direction de la mer rouge. Le Pharaon, alert� par cette fuite, se lan�a � leur poursuite avec son arm�e. Voyant l�arm�e du pharaon approcher � grand pas, les juifs devinrent de plus en plus agit�s. Parmi eux, Joshua (Yusha), qui s�exclama : � Devant nous, il y a cette barri�re infranchissable, la mer, et derri�re nous notre ennemi, la mort est pour nous la seule issu possible ! �.
Mo�se les rassura en leur expliquant que Dieu allait bient�t lui envoyer un nouveau signe. C'est alors que Dieu lui r�v�la : � Ecartes la mer de ton baton ! �.
Mo�se s�ex�cuta, et la mer fut distinctivement s�par�e en deux parties, hautes comme des montagnes, entre lesquelles les fils d�Isra�l purent passer pour �chapper � l�arm�e de Pharaon.
Cette derni�re sous l�ordre du pharaon d�cida de s�engager aussi dans la mer, mais Dieu ordonna � cette derni�re de se refermer, engloutissant ainsi le pharaon et son arm�e (8).
Le Coran rapporte qu�au moment ou il vit la vague gigantesque s�abattre sur lui, le Pharaon, se r�signa enfin � admettre (bien trop tardivement), l�omnipotence Divine et la V�rit� apport�e par Mo�se (PBSL).
A ceci Dieu explique comment il ne peut pardonner � quelqu�un qui s�est tant complu dans la m�cr�ance, et qui n�accepta la V�rit� qu�une fois sachant sa mort in�vitable. L'islam se sert de la fin tragique du pharaon pour �difier un principe th�ologique immuable, selon lequel Dieu ne pardonne jamais � un homme qui avait jusque l� m�cru ardemment et qui tente de se repentir qu�une fois la mort bien pr�sente devant ses yeux. Ainsi le Coran affirme dans un autre passage :
Le verset 92 de la sourate YUNUS est particuli�rement int�ressant du point de vue scientifique, car la momie du Pharaon Mineptah fils de Rams�s II, que les �gyptologues fran�ais et anglais d�signent comme �tant le fameux "Pharaon de l'exode" ayant v�cu � l'�poque de Mo�se fut bien identifi�e dans la vall�e des Rois en 1898.
Le Dr Maurice Bucaille (9), en 1975, eut la possibilit� d�analyser cette momie en collaboration avec d�autres experts scientifiques en la mati�re. Il rapporta son exp�rience personnelle dans ces termes :
� Les �tudes m�dico-l�gales de la momie ont eu lieu avec l�assistance de Ceccaldi, directeur du laboratoire de l�identit� juridique � Paris et le professeur Durigon. Elles nous ont permis d'�tablir l'existence d'une cause de mort tr�s rapide par plaie cranio-c�r�brale ayant laiss� une lacune de dimensions importantes au niveau de la vo�te cr�nienne, conjointement avec d'autres l�sions traumatiques. Toutefois ces constatations s'av�raient compatibles avec les r�cits des �critures mentionnant que le Pharaon mourut lors du retour des flots �.
(8) Si la tradition jud�o-chr�tienne ne donne pas de grands d�tails sur la fin du "Pharaon de l�exode", le Coran quant � lui va plus loin et affirme et fait clairement allusion au fait que le cadavre du pharaon fut bien sauv� des eaux puis momifi�.
(9) Se r�f�rer � son ouvrage Le Coran, la Bible et la science >>.
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