Le R�cit de l�Histoire de Moise (Moussa), occupe une place pr�pond�rante dans les traditions musulmanes et jud�o-chr�tiennes. Dans la Bible il recouvre 4 livres sur 5 du Pentateuque, que les Juifs appellent commun�ment : Torah � Tawrath �. Le Coran quant a lui relate son parcours dans diverses sourates dont la plus compl�te est la sourate 28 � AL-QASAS � (LE RECIT).
Personnage central du juda�sme, grand proph�te pour l�Islam, Mo�se (PBSL) est unanimement reconnu par les trois monoth�ismes comme �tant le guide et le sauveur du peuple juif, qu�il sortit d�Egypte par exode vers une terre promise. (ard maw'uda) qu'il ne verra jamais de son vivant son peuple ayant d�sob�it aux commandements et suscit� la col�re de Dieu.
En quoi le texte coranique diff�re-t�il du r�cit biblique ? Quels enseignements faut-il tirer de l�histoire de Moise ?
A examiner les deux textes biblique et coranique de plus pr�s, le Coran semble non seulement confirmer d'une partie le r�cit biblique, mais �galement apporter un regard nouveau sur la personnalit�, le charisme et le parcours de ce grand proph�te (Paix et b�n�diction sur lui).
La tradition rapporte qu�� l��poque qui pr�c�da la naissance de Mo�se (PBSL), l�Egypte �tait alors gouvern�e par un souverain tyrannique, le pharaon. Ce souverain se consid�rait lui-m�me comme un �tre sup�rieur, obligeant son peuple � adorer ses divinit�s, et avait r�duit le peuple d�Isra�l (les descendants du proph�te Jacob (Isra�l)) en esclavage. Plusieurs dynasties se succ�d�rent ainsi, avec � chaque fois � leur t�te un pharaon toujours plus despotique que le pr�c�dent.
Ibn Abbas (1) raconte que peu avant la naissance de Mo�se (PBSL), le pharaon eut une vision dans son sommeil, dans laquelle il vit un feu venir de J�rusalem, et qui d�vastait les maisons Egyptiennes, laissant les maisons des fils d�Isra�l intactes. Ces voyants lui apprirent alors que son r�ve signifiait qu�un enfant allait bient�t na�tre, et que les Egyptiens p�riront par ses mains. Une autre version serait que la rumeur de la venue d�un sauveur parmi le peuple d�Isra�l se serait propag�e parmi la population, parvenant jusqu�aux oreilles du pharaon.
Le pharaon d�cr�ta alors la mise � mort de tous les nouveaux n�s d�Egypte parmi le peuple d�Isra�l. Ces conseillers l�interpell�rent alors, lui sugg�rant plut�t de pratiquer ce nouveau d�cret une ann�e sur deux, car les h�breux constituaient une main d��uvre �conomique tr�s appr�ci�e.
Quand la m�re de Mo�se (PBSL) mit au monde Aaron (PBSL), le grand fr�re de Mo�se, elle put le faire librement car le d�cret ne s�appliquait alors pas pendant l�ann�e courante.
Par contre, lorsque Mo�se (PBSL) vint au monde, elle dut cacher l�enfant des yeux des �gyptiens, afin d��pargner sa vie.
C�est alors que Dieu lui lan�a une vision lui ordonnant d�abandonner Mo�se (PBSL) dans un berceau, flottant sur une rivi�re. La m�re de Mo�se, effondr�e � l�id�e de se s�parer de son enfant en le laissant dans les eaux du Nil, dut s�y r�signer malgr� tout, sachant que Dieu veillerait sur son fils.
Toutefois, elle demanda � sa fille Marie, de suivre le berceau qui descendait la rivi�re. Ce dernier arriva bient�t jusqu�aux hauteurs du palais du Pharaon, et fut recueillit par les servants de ce dernier, qui apport�rent l�enfant jusqu�au Pharaon et � sa femme, Assia bint Mouz�him (2). Cette derni�re, sachant qu�elle ne pouvait enfanter, d�cida de l�adopter, tout en ignorant le r�le que jouerait l�enfant par la suite.
Le proph�te Muhammad (PBSL) a d�ailleurs d�crit la femme de pharaon en ses termes : � Les meilleures femmes des gens du paradis sont : Khadija bint Khouwaylid, Fatima bint Mouhammad, Assia bint Mouz�him femme de Pharaon, et Maryam bint �Imran, qu�Allah les agr�es toutes. � (rapport� par Ibn Abbas).
Assia demanda alors � plusieurs nourrices de s�occuper du nourrisson, mais ce dernier refusait de se faire allaiter par qui que ce soit parmi les femmes qu�on lui prit pour nourrice.
La s�ur de Mo�se (PBSL), inqui�te de voir son fr�re dans un tel �tat de malnutrition, d�cida de se montrer aux gens de pharaon et annon�a � la femme de pharaon conna�tre une femme capable d�allaiter le nourrisson. Les proches de pharaon accept�rent, et elle put ramener sa m�re au palais pour que cette derni�re retrouve avec bonheur son enfant et puisse l�allaiter en toute s�curit�.
La m�re de Mo�se (PBSL) devint donc la nourrice attitr�e de son propre enfant, qui put ainsi grandir en toute s�curit� � ses cot�s au sein de la famille du pharaon, qui se r�v�lerait par la suite �tre son plus grand ennemi.
(1) Compagnon de Muhammad (PBSL) et rapporteur de plusieurs citations du proph�te (PBSL) � hadith �, il devint ainsi un �rudit dans la religion musulmane.
(2) La tradition la consid�re parmi les femmes les plus saintes du monde avec Marie la m�re de J�sus et Fatima la fille du proph�te.
Derni�re mise � jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 11101090Home
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